
Vous souhaitez investir dans la pierre, mais le crédit immobilier demandé vous a été refusé ? Sachez qu’il vous reste d’autres solutions de financement, dont les prêts aidés. De quoi s’agit-il ?
Qu’entend-on par prêts aidés ?
Les prêts aidés permettent de se constituer un capital plus important à investir, car il est possible de les cumuler entre eux. Un acquéreur peut alors envisager un achat immobilier à Paris malgré des prix plus élevés. Certains de ces crédits peuvent, pour certains acheteurs, financer la totalité de l’investissement.
Quels sont les prêts aidés les plus connus ?
Il en existe plusieurs, mais parmi les plus connus, on peut citer les suivants.
- Le prêt à taux zéro ou PTZ :
Comme son nom l’indique, c’est un crédit à taux d’intérêt nul pour lequel, aucuns frais de dossier n’est demandé. L’emprunteur ne rembourse que le capital accordé, tandis que l’État se charge de verser les intérêts à la banque. C’est donc un prêt étatique qui est cependant réservé aux primo-accédants, c’est-à-dire aux personnes qui souhaitent acheter pour la première fois une résidence principale. Le montant octroyé est calculé au cas par cas, mais d’une vue générale, il est plafonné à 40 % du coût de l’investissement. Le PTZ est l’un des rares prêts aidés à pouvoir accompagner un crédit immobilier classique.
- Le prêt d’accession sociale ou PAS :
Le taux d’intérêt du PAS reste plafonné et pour certains cas, il peut financer la totalité de l’investissement, hors frais de notaire. Ces derniers restent à la charge de l’acheteur. Il peut être cumulé avec d’autres crédits aidés, mais pas avec un prêt immobilier classique. S’il est bénéficiaire d’une APL (aide personnalisée au logement), il continue de la percevoir. Ce crédit aidé est uniquement réservé aux personnes à revenus modestes qui rêvent de devenir propriétaires de leur résidence principale.
Le prêt conventionné ou PC est une autre possibilité. Il est similaire au PAS, mais il est accordé sans aucune condition de revenus. Son taux d’intérêt est aussi plus élevé.